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Détails sur le produit
- Rang parmi les ventes : #263 dans Livres
- Marque: 10/18
- Publié le: 2009-04-02
- Sorti le: 2009-04-02
- Langue d'origine:
Français - Nombre d'articles: 1
- Dimensions: 6.90" h x
1.10" l x
4.30" L,
.0 livres
- Reliure: Poche
- 432 pages
Commentaires clients
Commentaires clients les plus utiles
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Un style unique
Par stVanessa
Le 1er écrivain japonais que je lis. Je suis tombée amoureuse de son style d'écriture. Ses histoires pourtant communes tournent rapidement à l'absurde sans qu'on s'en rende compte tout de suite. C'est un style unique que j'ai directement apprécié.
18 internautes sur 18 ont trouvé ce commentaire utile.
Murakami en short-cuts
Par Vincent Delbecque
Un recueil de nouvelles typiquement "Murakamiennes" où le quotidien côtoie le surnaturel voire le fantastique, le tout avec une impression de normalité assumée. Du génie en concentré. Chaque nouvelle donne envie de s'y installer afin de mieux sonder le mystère vécu par le personnage. Comme dans ses romans, Murakami présente ici la vie quotidienne d'un personnage récurrent (mais différent à chaque nouvelle), publiciste trentenaire en plein questionnement affectif, plutôt porté sur la bière et les filles mais davantage dans le but de passer le temps que par addiction ou obsession. Ce personnage "moyen" à la vie "normale" se retrouve alors confronté à des phénomènes allant du drôle au paranormal avec une sérénité contagieuse.On retrouve dans ces nouvelles tous les ingrédients des romans de Murakami (si ce n'est la jeune adolescente revêche, confidente du narrateur). Cette constance et cette répétition dans l'écriture pourraient devenir lassantes chez certains auteur. Pas chez Murakami. La psychologie des personnages secondaires différente à chaque écrit apporte systématiquement de la fraicheur aux récits.Une mention humour pour "Familly Affair" et la découverte un peu plus approfondie de Noboru Watanabe, nom récurrent appartenant à des personnages différents, secondaires mais capitaux dans l'oeuvre de Murakami.
2 internautes sur 2 ont trouvé ce commentaire utile.
Murakabsurde
Par Autonome
Que ce fut long: j'ai sans doute dû mettre trois mois avant de finir ce recueil - et encore après un faux départ où je n'avais lu que les quatre premières nouvelles avant de laisser tomber.Comme j'aime Murakami j'ai donc persévéré mais je ne suis pas persuadé que c'était une bonne idée.Les 17 nouvelles de ce recueil ont toutes été composées entre 1980 et 1991. Elles couvrent donc la première décennie de l'activité de l'écrivain entre ses débuts dans "Ecoute le chant du vent" (1979) et son roman "Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" (1992).Elles sont assez longues (24 pages en moyenne), avec la plus longue émargeant à 47 pages ("Sommeil") et la plus courte 6 pages ("A propos de ma rencontre avec la fille cent pour cent parfaite par un beau matin d'avril").En durée médiane, on parle d'une trentaine de pages pour chaque nouvelle..Ce détail a son importance: en effet, la grande qualité de Murakami romancier est sa capacité à entraîner son lecteur dans un univers ouaté et très spécifique, ce qui implique que le dit lecteur se sent en fait assez vite "chez lui". du coup, Murakami permet ce transport psychologique dans lequel je ne suis plus moi, mais son narrateur (homme ou femme d'ailleurs - ça n'a aucune importance) impliqué dans son univers à faire de grandes choses (parfois) ou absolument rien de spécial (plus souvent).C'est formidable pour le lecteur bien sur mais le prix à payer est l'épuisemenmt consécutif à ce changement de dimension, qui devient "mien". Le retour au monde réel à la fin d'un Murakami est donc compliqué....et c'est bien là le drame de ce recueil de nouvelles. Je soupçonne la plupart de ces pièces de ne JAMAIS avoir été des nouvelles, mais plutôt des tentatives de roman avortées, des ébauches que le maître aurait conçu mais dont il se serait désintéressé, pris par d'autres matériaux, d'autres univers - mais qu'il aurait souhaités publier tout de même.La meilleure preuve de ce que j'avance est que la première histoire de ce recueil ("l'oiseau à ressort et les femmes du mardi") n'est autre que le premier chapitre du roman "Chroniques de l'oiseau à ressort" que Murakami allait publier près de dix ans après avoir écrit la nouvelle.Donc Murakami commence son affaire comme il commence ses romans: toi lecteur, tu t'attends à une expérience d'immersion totale, mais au bout de trente pages, tu es prié d'aller voir ailleurs - coïtus Murakamus interruptus! Parce que le pire dans tout ça c'est que Murakami, quand une narration ne l'inrtéresse plus, il n'a aucune envie de la finir. La plupart des nouvelles ici sont donc pénibles parce qu'en fait elles ne se finissent pas: elles s'arrêtent. Des exemples? Oui, "Sommeil", jusqu'à deux pages avant la fin chronique très fine d'une femme malheureuse en couple mais Murakami s'en désintéresse - son sort est réglé en une page. "L'oiseau à ressort", déjà cité - vivement que je lise le roman!, "L'éléphant s'évapore", la nouvelle titre - je me vois déjà demander à Murakami après avoir fini: "et alors?". Et lui de me répondre: "et alors c'est tout. C'est fini".Bon heureusement, toutes les nouvelles ne sont pas comme ça. Certaines sont extrêmement réussies: "La seconde attaque de boulangerie", hilarante histoire de deux faims, "A propos de ma rencontre..", peu de pages comme on l'a dit, mais un ton doux-amer très réussi, "Le silence", chronique d'une vengeance adolescente, ou encore "la dernière pelouse de l'après-midi" ou "Family Affair", très émouvante histoire de la relation entre un frère et une soeur.Au total donc trois étoiles pour ce patchwork très inégal (j'avais commencé par 1 étoile, puis 2...).Mais j'ai quand même gardé le meilleur pour la fin: "le nain qui danse", nouvelle d'anticipation absolument sublime - pour une fois extrêmement bien structurée, et avec un ton qui n'a rien à envier à Philip K. Dick ou David Lynch. Un petit chef d'oeuvre.Néanmoins, après ces quatre-cent trente pages très inégales, on ne peut que réfléchir aux propos de Murakami lui-même, qui disait que le plaisir d'écrire une nouvelle ne pouvait se comparer à l'angoisse d'écrire un roman". Qu'il nous pardonne si l'on pense que, pour son lecteur, c'est exactement l'inverse...
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