Wednesday, May 24, 2017

Pdf téléchargement gratuit C2H4O2 (nouvelles grinçantes et petites méchancetés)- Meilleur livre




Pdf téléchargement gratuit -C2H4O2 (nouvelles grinçantes et petites méchancetés)- [PDF] Download


Meilleur livre -C2H4O2 (nouvelles grinçantes et petites méchancetés) [PDF] Download

C2H4O2 (nouvelles grinçantes et petites méchancetés)

Enjoy, You can download **C2H4O2 (nouvelles grinçantes et petites méchancetés)- Pdf téléchargement gratuit Now




Click Here to
**DOWNLOAD**






Détails sur le produit

  • Rang parmi les ventes : #119418 dans eBooks
  • Publié le: 2012-08-20
  • Sorti le: 2012-08-20
  • Format: Ebook Kindle

Commentaires clients

Commentaires clients les plus utiles

5 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
5Excellent!
Par Mélusine
Mais quel régal! Je crois que Condie Raïs a trouvé en moi son public idéal. D’abord parce que j’aime les nouvelles, celle qui profitent de leur forme courte pour aller à l’essentiel et agir comme une pointe. Et ici, on a tout ce que j’aime. Une pointe de fantastique, du vrai, celui qui ne s’explique pas, qui ne fait pas intervenir de grands éclairs magiques mais qui s’insinue dans notre quotidien avec son petit malaise, qui remue quelque chose d’à la fois attendrissant et terrifiant. Un art de la chute, qui manipule volontiers un lecteur sur un sujet profondément malsain. Une décadence affichée: sexe, alcool, amoralité. Une mise à distance intéressante, puisque l’auteur met son propre personnage en scène, en vieille dame aux chats accros aux livres et au pinard. Et surtout, l’humour, mais un humour noir, caustique, grinçant, sur des sujets dont tout le monde ne rit pas, qui fustige les effets de mode en librairie, le pseudo-savoir-vivre intellectuel universitaire, les pudeurs archaïques. J’ai tout simplement adoré la bagarre livresque: “Ah tu m’offres le dernier livre de Marc Mussaut? Tiens, prends-toi donc un bon John Fante, on verra si tu t’en relèves…” Jouissif! Sans parler de l’échange de mail entre les deux philosophes qui dégénère et où l’on passe de “Permettez-moi de vous féliciter chaleureusement pour votre excellentissime article” à “ Tu te prends pour un philosophe, mais tu n’es qu’un vulgaire étron pendu à ma godasse !” Et si le sarcasme et le cynisme des premières nouvelles m’ont fait glousser de plaisir, les suivantes m’ont parfois émues aux larmes tant elles soulèvent des sujets poignants et tabous. J’en aurai voulu encore.

5 internautes sur 5 ont trouvé ce commentaire utile.
5Une ode à l'humour noir
Par Nbek
Les nouvelles se succèdent très vite, toutes décapantes, et on sourit tout du long. L'auteure égratigne au passage les stars littéraires du moment d'une manière très drôle. Le recueil donne le ton dès le début et finit d'une manière magistrale avec une dernière nouvelle jubilatoire.En résumé, si vous aimez l'humour noir, vous devriez largement y trouver votre bonheur.

3 internautes sur 3 ont trouvé ce commentaire utile.
4Réjouissez-vous voici de bonnes nouvelles !
Par Eminian
C’est le bon côté des choses quand on tient un blog, parfois les lecteurs vous font des cadeaux, comme ici quand l’auteure m’a contacté pour me proposer son ouvrage. Je le répète à chaque fois dans cette situation, je ne connais pas l’écrivaine et ma critique sera impartiale comme j’en avais prévenue Condie Raïs avant de la lire.J’ai bien entendu cherché à savoir qui était cette Condie Raïs, dont le nom ressemble fort à un pseudonyme, qu’elle m’en excuse si je me trompe. Sur Internet j’ai trouvé un site la définissant ainsi : « Condie Raïs est née dans la seconde moitié du XXe siècle. Elle partage son temps entre ses chats siamois, l’écriture et le vin blanc australien. Elle aime les Variations Goldberg par Glenn Gould – l’enregistrement de 1981, que ce soit bien clair -, ne déteste pas les Rolling Stones et supporte courageusement ses voisins. Elle est l’auteur d’un recueil de nouvelles, C2H4O2 , mais refuse obstinément de créer un blog, un forum ou un site web, parce qu’elle a passé l’âge de ces gamineries. »Très étrangement, c’est exactement le portrait que j’en aurais fait après avoir lu son recueil de nouvelles, car ces éléments de biographie sont ceux qu’on retrouve dans certains de ses textes, où elle a l’audace amusante de s’introduire comme personnage, tout comme Michel Houellebecq l’avait fait dans La carte et le territoire. Personnellement, j’aurais ajouté une autre information, Condie Raïs est certainement cinéphile, non seulement parce que le titre de son recueil C2H402 est la formule de l’acétate de cellulose, utilisé dans les pellicules photographiques ou dans les négatifs de caméra mais surtout parce que ça se devine dans la nouvelle Eloge de John Wayne, un superbe hommage, plein d’humour et de connaissance de son sujet, au mythique héros des westerns de notre enfance.Et de l’humour, ce recueil de huit nouvelles n’en manque pas. Humour noir ou pince-sans-rire, le sourire est toujours aux lèvres du lecteur. Pourtant certains textes pourraient être dramatiques, La petite fille qui n’aimait pas Noël par exemple, la chute répond à toutes nos interrogations soulevées par sa lecture et nous confronte à notre plus grande surprise à la mort. Prospérine la louve n’est guère plus amusant à première vue, après la Libération une femme amoureuse d’un Allemand et lynchée par les villageois revient au pays pour se venger des Hommes et de Dieu.Certaines nouvelles sont plus franchement drôles, Harcèlement, une stagiaire se voit offrir un roman par son chef de service, un roman tellement nul qu’à son tour elle propose un livre à son patron, confrontation idéologique farfelue qui s’envenimera.Je distinguerais particulièrement, Pars vite mais ne reviens pas trop tôt, Marc tente d’écrire un roman sentimental mais n’y parvient pas, sa voisine Condie Raïs (délicieuse mise en abime) va lui servir de nègre, si le texte est excellent pour plusieurs motifs comme la plongée dans la vie d’écrivain, j’ai trouvé la fin un peu faible néanmoins. Avec Maneater, un texte proche du fantastique, une jeune fille voit mourir dans les heures qui suivent, tous les gens qu’elle touche, un bijou d’humour noir. La nouvelle, Décadences, est un pastiche de Philippe Djian, un riche bourgeois paye grassement un type pour qu’il soit l’amant de sa femme qui s’ennuie, ce qui n’était pas prévu c’est qu’il se tape la fille aussi et qu’elle meure assassinée. Seul le dernier texte, Métaphysique des mails ne m’a pas convaincu, même si le résumé paraît drôle, deux intellectuels s’échangent des mails à propos d’une controverse philosophique entre Emmanuel Kant et Benjamin Constant, puis le ton dégénère et devient engueulade digne de poissonnières.Si vous m’avez suivi jusqu’ici, vous avez compris que j’avais beaucoup aimé le bouquin. Je terminerai donc ma chronique par deux souhaits, que Condie Raïs continue à écrire et que les lecteurs se ruent sur son méritant effort.

Voir tous les 12 commentaires clients...



No comments:

Post a Comment