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Détails sur le produit

• Rang parmi les ventes : #805416 dans Livres
  
• Publié le: 1992-02-21
• Langue d'origine:
  Français
• Dimensions: .87" h x
  5.31" l x
  8.27" L,
  
• Reliure: Broché

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Commentaires clients les plus utiles

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Du grand Arthur Clarke
Par Maniac Lecteur
L'originalité, la poésie, le rêve, la précision, ils tardent un peu à démarrer, mais dès que la magie se produit on flotte à un mètre au dessus de son fauteuil et on n’atterrit pas.Dans cet ouvrage AC est un peu un Jules Verne du XXe siècle. Sa lecture constitue aussi une expérience documentaire intéressant pour vérifier comment imaginait le 22e siècle un auteur de science fiction en 1977 et dont on constate qu'en 2013 en est déjà même beaucoup plus en avance sur beaucoup de choses.

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Satisfait malgré tout
Par Steven GAPIHAN
Livre d'occasion qui ne paie pas de mine quant à la couverture mais quel plaisir à lire. Je ne regrette pas son achat.

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Voyage en ascenseur spatial et confrontation entre science et religion
Par El Jice
Ce roman est une perle de plus à ajouter à l’écrin Clarkien. On y retrouve les thèmes qui lui sont chers : celui du naufrage spatial et du suspense lié à la tentative de sauvetage, mené de main de maître (par les sauveteurs mais aussi par l’auteur en ce qui concerne le fait de tenir le lecteur en haleine) puis, comme d’habitude, celui de l’affrontement éternel entre le sacré et le profane, ou plutôt entre la religion et la science. On sait de quel côté se trouve notre auteur et ça nous vaut quelques moments savoureux comme, je cite, « (…) Sigfried et Merlin pouvaient ne pas du tout avoir existé dans le monde réel mais que pouvait-on faire de Robin Hood, de Tarzan, du Christ (…) ou de Frankenstein ? En tenant compte d’une certaine dose d’exagération, ils pouvaient très bien avoir été des personnages historiques réels ». Savoureux, en sus, de ranger le Christ aux côtés de Frankenstein ! Je vous laisse méditer là-dessus. Il y a aussi ce thème récurrent de l’extra-terrestre qui n’intervient que subtilement et qui est surtout présent pour observer les civilisations en route pour les étoiles et, le cas échéant, pour leur donner un coup de pouce. Un extra-terrestre tout-puissant qui semble être pour Clarke le seul « dieu » bienveillant possible dans l’Univers. Mais le thème premier de ce roman c’est la construction de l’ascenseur spatial qui, comme nous le dit l’auteur, a été envisagé sérieusement dans les années 60 déjà !Ce récit est donc passionnant à tous points de vue car, on le sait, l’auteur est autant scientifique que poète. Ce qui nous vaut d’une part un grand réalisme dans les étapes des travaux de construction de la Tour spatiale, reliée à la Terre par un filin d’une extrême solidité qui rappelle celui de l’araignée (des études sont d’ailleurs en cours actuellement sur ce prodige de la Nature) et d’autre part des descriptions époustouflantes d’aurores polaires traversées par la cabine ascendante et son pilote. Comme chaque fois, Clarke nous immerge dans l’action. C’est le magicien et le peintre des mots. Vous n’assistez pas à la chose comme dans une salle de cinéma, bien mieux : vous êtes dans l’espace, acteur plongé dans les étoiles et absolument émerveillé par la grand théâtre cosmique. Sans jamais oublier le côté réaliste : l’auteur nous explique pourquoi on n’éprouve pas de vertige dans une nacelle de montgolfière mais bien au bord d’un gratte-ciel ou d’une falaise. C’est simple : le fait d’être relié à la terre ferme, d’une façon ou d’une autre, provoque le vertige. Ce qui est aussi le cas pour celui qui empruntera l’ascenseur spatial même si le câble fait 500 kilomètres de long et se perd dans le lointain pour l’observateur regardant vers la Terre en contrebas. Je ne peux m’empêcher de repenser à ce navet qu’est « Gravity » dont on a fait tout un foin et d’imaginer ce que le présent roman bien adapté à l’écran aurait pu donner !Le propos du livre est donc l’affrontement, en premier lieu, entre l’ingénieur Van Morgan et les hautes instances d’un monastère millénaire dont le temple est situé précisément au sommet de la Montagne Sacrée, là où doit se situer idéalement la base de l’ascenseur. Les moines refusant bien sûr de quitter les lieux. Mais peut-on entraver le progrès et la science, peut-on empêcher l’homme de conquérir les étoiles ? Car le but de Morgan est de rêver plus loin encore : construire d’autres ascenseurs pour en relier les tours en un gigantesque anneau autour de notre planète et utiliser la force de la rotation terrestre pour expédier les vaisseaux vers les confins de la galaxie. Nous sommes en 2142. Mais loin de moi l’idée de vouloir tout vous dévoiler. « Les Fontaines du Paradis » est une pépite inestimable de toute la littérature de science-fiction et, comme souvent déjà quand on relit les œuvres encore plus anciennes de l’auteur, on est en droit de se dire : n’est-ce pas plutôt de l’ « anticipation » ? car ce qu’il a écrit alors sera réalité demain, on peut en être sûr. Un demain peut-être plus proche qu’on ne l’imagine. Arthur C. Clarke est définitivement un auteur visionnaire. Il suffit de songer à ce qu’il avait déjà imaginé dans les années 50 et qui fait aujourd’hui partie de notre quotidien. A lire et à relire sans restriction.

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